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RDC
Les Forêts de Centrafrique, du Congo et de la RDC
Plus vastes forêts humides du monde après celles de l'Amérique du Sud, les forêts d’Afrique centrale abritent une extraordinaire biodiversité. Gorille, Chimpanzé, Bonobo, trois des quatre espèces de grands singes recensées dans le monde y vivent, de même que la moitié des éléphants d'Afrique, et des animaux rares tels que le bongo (à ne pas confondre avec l’Omar…), ou l'okapi. Sans compter les nombreuses essences d'arbres, et l’extrême variété de plantes et de fruits. Elles fournissent la nourriture, l'abri, le bois et les médicaments aux humains, et constituent une barrière contre le réchauffement du globe terrestre et l’érosion.
Ce fragile équilibre est hélas menacé. Le braconnage a poussé quelques espèces au bord de l'extinction, les activités des forestiers renégats, s’ajoutant à la déjà trop intense exploitation officielle ont détruit des grandes superficies de forêt. La guerre n'épargne pas non plus ces régions. De plus, les pressions d'une population humaine qui s'agrandit ont mené à la transformation de grandes étendues de forêts en terre agricole. En RCA, une étude récente a démontré clairement que la consommation de viande de chasse (gros et petit gibier confondu) était une source d’approvisionnement essentielle pour la population. Une viande que l’on trouve sur la plupart des marchés à un prix inférieur à la viande d’élevage, et qui le plus souvent est consommée non par goût, mais par nécessité économique.
Okapi
La lutte contre les abus, les mesures de protections envisagées ou mises en place, restent bien souvent difficiles à appliquer dans des pays en proie à la misère et à une instabilité quasi-chronique.
Pourtant l’exploitation excessive de ces ressources naturelles risque à terme d’affecter non seulement la forêt, mais aussi les populations qui l’habitent et ceux qui en tire l’essentiel de leurs ressources. Et donc à brève échéance l’ensemble du monde vivant de ces pays.

La solution, une fois de plus, n’est pas régionale, mais doit venir d’une prise de conscience, d’un soutien, d’un consensus mondial.
La sacro-sainte globalisation pourrait cette fois jouer un rôle efficace. On peut donc légitimement penser qu’à l’image de toutes les forêts de la zone intertropicale, la forêt d’Afrique centrale voit son avenir largement compromis.
Bongo
Brûlis en RCA
La destruction n'a pas commencé hier ...
Chasseurs blancs, coeurs noirs.
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Les forêts d'Afrique Centrale