Capitale : Luanda

Monnaie : Kwanza

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08.83° S - 13.23° E
Le pays est presque inhabité jusqu'à l'âge du fer et l'arrivée des Bantous qui viennent du Nord et de L'Est. Le processus de colonisation se termine au Xe siècle, mais les migrations bantoues se poursuivent encore durant le XIXe. La grande majorité des 11 millions d'angolais est Bantou. Le nom de Bantou recouvre en fait plus de 500 peuples qui ont une origine culturelle et linguistique commune. A l'arrivée des premiers Européens le pays appartient au grand Royaume du Kongo (avec un K comme dans Cacao !).
Bantous vers 1920
Baie de Luanda
Diego Cao, un capitaine Portugais, aborde l'embouchure du fleuve Congo en 1482, il débarque pour la première fois sur la côte de ce qui sera la future Luanda. Deux ans plus tard, en 1484, les portugais établissent des comptoirs le lond de la côte. Deux royaumes se partagent le territoire, au Nord le Royaume de Bakongo et au Sud le Royaume de Quimbundos connu aussi sous le nom de Ndongo. Le roi de ce dernier se nomme : Ngola, et voilà comment le pays devint l'Angola. En 1575, les Portugais fondent Sao Paulo de Luanda, qui devient leur principal centre commercial et militaire.
Le Port
Armés du sabre et du goupillon, les Portugais convertissent le pays au christianisme tout en commencant la traite des esclaves, qu'ils envoient pricipalement au Brésil. En 1641, la guerre éclate entre le Portugal et L'Espagne, profitant de l'occasion les Hollandais s'allient au Roi du Kongo, en fait une femme la Reine Jinga, et prennent Luanda. En 1648 une puissante armée arrive du Brésil et reprend la ville. En 1671, le pays est rattaché à la Couronne Portugaise. Pour les populations noires les 300 années qui vont suivre seront marquées par une ségrégation terrible.

Les premiers mouvements nationalistes naissent en 1929, ils sont rapidement étouffés. En 1956, naît le MPLA ( Mouvement Populaire pour la Libération de l'Angola) qui se réclame d'une idéologie Marxiste, la seule à l'époque qui combat la colonisation. En 1961, fondation du FLNA (Front de Libération National de l'Angola) et en 1966 de l'UNITA (Union Nationale pour l'Indépendance Totale de l'Angola) de Jonas Sawimbi. En 1974, le 25 avril , les capitaines prennent le pouvoir à Lisbonne et proposent l'indépendance à l'Angola. En pleine "Guerre Froide" les différentes factions s'opposent, appuyées par les grandes puissances étrangères. Les USA soutiennent le FLNA et L'UNITA, l'URSS le MPLA. L'Afrique du Sud frontalière, la Namibie est encore une de ses colonies, voit d'un mauvais oeil ce "Nationalisme Noir" si proche de son territoire. Ses troupes participent à la grande offensive d'Octobre 75 au côté du FLNA et de L'UNITA, en face le MPLA est renforcé par des troupes cubaines.
Le 11 novembre 1975, le désengagement du Portugal est complet, devant la multiplicité des prétendants il transfère sa souveraineté au peuple Angolais. Tenant Luanda, le MPLA nomme son chef Agostinho Neto Président de la République. Neto décède à Moscou en 1979 et son dauphin José Eduardo dos Santos lui succède à la tête de l’Etat.

La guerre civile fait rage jusqu'en 1992 où des élections sont organisées sous l'égide des UN. Victoire du MPLA, José Eduardo dos Santos est le premier Président élu de la jeune république. Hélas, les combats reprennent et malgré les nombreux accords de cessez-le-feu et les tentatives de médiations des UN et de l'OUA, la bétise reste la plus forte. Avec la mort de Jonas Savinbi au début 2002, et après 1,5 millions de victimes, la paix civile semble enfin en passe de s'installer durablement. Au même moment, une terrible famine ravage le pays.

Elections
© UN / M.Grant
Agostinho Neto
1922 - 1979

En 2004, l’Etat reprend le contrôle du secteur diamantifère. 300 000 étrangers sont expulsés pour exploitation illégale de diamants, au cours de l’opération Brilhante.

En 2005, l’essentiel des revenus sont tirés de l’exploitation de deux ressources naturelles, le diamant et le pétrole. Ce dernier, essentiellement extrait dans l’enclave contestée de Cabinda, fait de l’Angola le deuxième producteur d’Afrique sub-saharienne derrière le Nigeria. L’économie se porte bien, elle affiche une croissance record de 24% et le pays attire les investisseurs occidentaux et asiatiques.

Jonas Savimbi
1934 - 2002
Campagne de Vaccination

Mais derrière ce beau vernis se cache une image moins idyllique. L’Angola, en dépit de ses richesses, peine à développer les autres secteurs de son économie, comme la pêche, l’agriculture, les services ou le commerce.Tous les secteurs rentables de l’économie profitent uniquement au président José Eduardo dos Santos et à ses proches. Transparency International range l’Angola parmi les pays les plus corrompus de la planète, 151ème sur 158. Sur les 16 millions d’habitants, plus d’un million dépendent pour leur survie de l’aide alimentaire internationale. La malnutrition touche la moitié des enfants en bas âge et le taux d’analphabétisation est l’un des plus haut du continent avec 58%.

La tenue d’élections législatives en septembre 2006 et présidentielles en 2007 n’est pas sans inquiéter l’opposition frappée d’interdiction de réunion et dont les militants sont persécutés. La presse est muselée ou sous contrôle du gouvernement. Et la Justice ? Impunité totale pour le clan gouvernemental. Le pouvoir judiciaire émanant directement du pouvoir ne poursuit simplement pas les dirigeants accusés de corruption.

Eduardo dos Santos
Né en 1942
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