Capitale: Djibouti

Monnaie : Franc Djiboutien

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11.59° N - 43.14° E
Djibouti fondée par les français en 1888, devient en 1896 la capitale de La Côte d'Or des Somalis. C'est une escale importante sur la route d'Indochine. Premier pas vers l'indépendance en 1967 avec la dénomination : Territoire Français des Afars et des Issas. La ville a beaucoup souffert de la baisse d'activité due à la fermeture du canal de Suez de 1967 à 1975 puis de la révolution éthiopienne et enfin de la guerre de l' Ogaden. Le 27 juin 1977, la ville devient après un référendum, la capitale de la jeune République qui porte son nom. Un territoire minuscule de 23 000 Km2 qui compte 740 000 Hab. dont 350 000 vivent à Djibouti.
Le marché aux boeufs
Livraison d'eau
C'est le gouverneur français Léonce Lagarde, qui est à l'origine de la construction du port de Djibouti. Il décide en 1888 de déplacer ses services administratifs de Obock, un comptoir et un mouillage acquis aux sultants Afars en 1862 dont la rade insuffisante et les difficultés d'accessiblités depuis l'intérieur du pays sont par trop contraignantes pour un développement futur. Son choix se porte sur un lieu nommé Gabouti sur la rive sud du golfe de Tadjourah.

La France entreprend ensuite la construction de la ligne de chemin de fer qui doit relier Djibouti à Addis Abeba. D'une longueur de 783 km, la ligne sera terminée en 1917. Sa construction aura pour effet de dynamiser Djibouti qui attire alors toute une population bigarée, de commerçants et d'aventuriers dont les récits ont bercé ma jeunesse. La votre peut-être aussi...Voyager sur cette ligne reste aujourd'hui encore un des plus beaux périples ferroviaires qu'il soit possible d'entreprendre .

Boutre et ses passagers...
Après l’indépendance en 1977, le pays organise ses premières élections législatives et présidentielle en 1981.
Le premier président élu est Hassan Gouled Aptidon.

En 1999, il est remplacé par Ismail Omar Guelleh, ex-chef des services de renseignement, inconditionnellement soutenu par la France. Seul candidat, l’opposition boycottant un scrutin joué d’avance, il est réélu en 2005.

La France reste militairement très implantée dans la petite république. Elle y maintient sa principale base maritime de l’Océan Indien. En 1991, une guerre civile entre Afars et Issas entraîne l’intervention des forces françaises qui imposent la fin des combats.

A la fin du XXe siècle, l’importance du petit pays pour les puissances occidentales ne se dément pas, d’autant plus avec l’embrasement du Moyen-Orient (Guerres du Golfe et Afghanistan) et l’instabilité que connaissent des pays comme le Soudan ou la Somalie. Aujourd'hui, bastion important de la lutte anti-terroriste menée contre la tentaculaire organisation “Al Quaïda“, Djibouti se voit largement courtisé par les USA, qui remplaceraient bien la France sur ce petit bout de terre à l’importance stratégique considérable. Pour le bien de sa population, rien n’est moins sûr. Mais les Français eux-mêmes n’ont que faire de ce paramètre, largement ignoré. Si ce n’est, avec pragmatisme, pour y conserver le semblant de stabilité nécessaire à leurs intérêts.

Epinal...!
Obock en 1886
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