Capitale: Hargeisa

Monnaie : Somaliland Shilling

GMT + 3

10.43° N - 45.01° E
Comptoir phéniciens dès le Xe siècle av. J.C, Berbera tire certainement son nom d'une spécialité culinaire abyssinienne, une sauce très épicée la berbera.

A la fin du XIXe sous la houlette du Khédive Ismaïl Pacha, les egyptiens dans leur volonté d'expansion vers le sud, avec l'assentiment tacite des anglais, la dote comme d'autres ports de la région de forts destinés à protéger leurs navires mais aussi les troupes en guerre contre l'Empereur d'Ethiopie.

Aujourd'hui Berbera, principal port du pays, réussi le pari sur l'avenir et remplace Djibouti comme port de référence pour l'Ethiopie voisine qui ne possède pas de façade maritime.

Camel - Fret à Berbera
Histoire du Somaliland (voir aussi Somalie-Mogadiscio)
Un classique !
Protectorat anglais de 1884 au 26 juin 1960, le Somaliland se joint le 1er juillet 1960 à la Somalie Italienne pour former la République de Somalie. Mais les années de combats sanglants qui opposent les chefs de clans et l'inefficacité des mesures préconisées par l'ONU et l'OUA ont raison de la patience des clans nordistes qui décident en mai 1991 de faire sécession. Aucune instance Internationale ne veut reconnaître ce petit pays, véritable camouflet à la grande diplomatie occidentale, qui bat monnaie et se sort peu à peu, seul, du marasme. Alors que l'ONUSOM quitte piteusement la Somalie en mars 1995, dans le sud, les seigneurs de guerre restent maîtres d'un pays ravagé. Peu à peu d'autres territoires somaliens, comme le Puntland, décident de suivre la voie ouverte par le Somaliland tout en ne fermant pas la porte à une éventuelle réunification.

En 1991, le Somaliland proclame son indépendance.

En 1993, Mohammed Ibrahim Egal est élu président par le conseil des anciens puis reconduit pour cinq ans en 1998. Pour l'ONU les 3,5 millions de Somalilandais restent des Somaliens. Pourtant la situation d'indépendance de facto du Somaliland s'installe chaque année un peu plus. En 2001, la constitution de 1997 stipulant l'irréversibilité de sa séparation avec le sud, est ratifiée par référendum.

En décembre 2002 , le Somaliland organise ces premières élections municipales.

Après le décès du Président en exercice le 3 mai 2002, le vice-président Dahir Rayalle Kahin asure l’interim. En avril 2003, les présidentielles le confirment dans ses fonctions.

Ce que chêvre veut !
Un vrai pays, de vrais voitures !

Aux élections législatives du 29 septembre 2005, sur 82 sièges parlementaires, le parti au pouvoir, l’Udub, en remporte 33. Les deux partis d’opposition, le Kulmiye et le Parti pour la Justice et le Bien-être, obtiennent respectivement 28 et 21 sièges. L’opposition totalise 59,7% des sièges, une majorité absolue au prochain Parlement.

Une équipe forte de 76 observateurs en provenance de Grande- Bretagne, des Etats-Unis, de Nouvelle Zélande, d’Afrique du Sud, du Kenya et du Zimbabwe ont supervisé les élections dans la majeure partie des 985 bureaux de vote installés à travers la contrée. Selon le rapport préliminaire de ces observateurs, rendu public le 3 octobre, ce scrutin s’est déroulé dans « un climat paisible, de liberté et de justice », mais n’a pas respecté certaines normes internationales.

Pas mal pour un pays sans existence légale aux yeux de la communauté internationale.
Famine en Somalie
© UN / M. Grant
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Aérien,... rivière !
© Yann Arthus Bertrand
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