Capitale : Kinshasa

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En 1880, l'explorateur français,d'origine italienne, Pierre Savorgnan de Brazza installe le poste de Ntamo, près du village de Mfoa qui deviendra Brazzaville sur la rive droite du fleuve Congo. A cet endroit nommé Malebo Pool (ex-Stanley Pool), le fleuve se présente comme un lac relativement calme.
En 1881, l’explorateur américain (d’origine anglaise) Henry Stanley installe en face de “Brazzaville“ sur la rive sud du fleuve un comptoir de commerce près du village de Kintambo. Il baptise le site, un entrepôt et quelques baraques, Léopoldville en l'honneur de son employeur Léopold II, roi des Belges.
( voir Brazza et Stanley - rubrique explorateurs)
Léopoldville - le port - 1917
Léopoldville est située au-dessus des gigantesques chutes d'eau de Livingstone. Ici s'arrête le trafic fluvial sur le Congo que de nombreux rapides rendent impraticable entre Léopoldville et la mer.
La construction en 1898 d'une voie ferrée, permet l’acheminement des passagers et marchandises vers le port de Matadi sur l'océan Atlantique, à environ 500 Km et donne l’impulsion nécessaire au développement de la ville.
En 1920, Léopoldville remplace Boma au rang de capitale du Congo Belge.
En 1954, la ville accueille l'université nationale.
La plupart des Européens qui y résident à l'époque partent en 1959 après une violente poussée de nationalisme congolais qui précède l’accession du pays à l'indépendance en 1960.
En 1966, la ville est rebaptisée Kinshasa, du nom d'un village situé là au XIXe siècle.
Léopoldville - vue aérienne - 1931
Kinshasa devient en trente ans la troisième ville d’Afrique derrière Le Caire et Lagos. Elle étale ses artères au bord du fleuve. Sur plusieurs kilomètres, les larges avenues rectilignes sont bordées de maisons de toutes tailles, de pavillons coquets ou délabrés. Après le centre et ses buildings, les résidences côtoient les bidonvilles.
La population de la ville croît à une vitesse vertigineuse, de 4,2 millions en 1995, l’agglomération urbaine est passée à 7,8 millions d’habitants en 2003.
Comme toutes les grandes métropoles, elle connaît de graves difficultés, encore exacerbées ici par l’instabilité politique et des situations économique, sanitaire et sociale, catastrophiques. La moitié de ses habitants a moins de 15 ans, et un tiers vit dans des quartiers pauvres de la périphérie.
Néanmoins, Kinshasa reste un véritable vivier artistique, culturel et intellectuel, dont le rayonnement a depuis longtemps dépassé les limites du continent africain.
Kinshasa
Histoire du Congo
Il y a 9 000 ans, le territoire du Congo est occupé par des Pygmées et des Bochimans. Comme leurs ancêtres, les Pygmées vivent aujourd’hui de la chasse, de la pêche et de la récolte de plantes et de racines. Ils ont été refoulés dans les profondeurs de la forêt dense par des peuples soudanais et bantous. Leur habitat, la forêt, se réduit comme peau de chagrin, ils sont menacés d’extinction.
Jusqu’au XIXe siècle, l’histoire des zones de savane méridionales et septentrionales n’est pas commune. L’immense forêt qui les sépare reste un obstacle à toute pénétration.
Les peuples de langue bantoue (70 % de la population actuelle) arrivent après 1 500 av. J.-C. Dès, le 1er millénaire, ils fondent des communautés agricoles dans les savanes au sud des forêts pluviales. Le commerce se développe entre l'Atlantique et l'Océan Indien.
Des Pygmées découvrent la musique enregistrée - 1952
Le royaume du Kongo né vers le XIVe siècle. Il contrôle le nord de l'actuel Angola, jusqu'à l'embouchure du Congo. Le Kongo tire sa richesse de sa connaissance de la métallurgie du fer et des échanges qu'il entretient avec les populations de la forêt. A partir de 1482, les Portugais entretiennent avec ce royaume des relations égalitaires durant près d’un demi-siècle.
Dans la région située entre la rivière Kasaï et le lac Tanganyika, de nombreux petits royaumes s'organisent vers 1500 pour former l'Empire Luba. Vers 1600, un des plus jeunes fils de la dynastie quitte le royaume et fonde l'Empire Lunda. Cet Empire Lunda se disloque en plusieurs royaumes : le Bemba, le Kasanje et le Kazembe. Entre 1750 et 1850 ce dernier domine le sud du Shaba et les régions méridionales.
Au Nord, les populations soudanaises s’installent au premier millénaire. Pasteurs nomades ou semi-nomades, ils reculent devant la désertification.
Au XVIIIe, les Zandé une aristocratie guerrière établie primitivement dans les actuels Soudan et RCA occupent peu à peu l’ensemble de la région.
A partir de 1860, le commerce avec Khartoum accroît la puissance des chefferies Zandé qui vendent des esclaves contre des fusils. Les chefs Zandé deviennent des sultans et reconnaissent en 1879 la souveraineté de l’Egypte. Mais les conquêtes mahdistes en 1884 évincent l’Egypte de la région. Le commerce cesse, mais les sultans Zandé utilisent leurs armes pour agrandir leurs territoires. (voir escale Tchad)
La traite commence au sud dans le Bas-Kongo au XVe, puis elle s’étend vers le Kasai et le Katanga. En majorité les esclaves sont vendus aux Portugais qui de Luanda (Angola) les envoient au Brésil. Dans les régions les plus orientales, le sordide commerce alimente les marchés arabo-portugais de Zanzibar (Tanzanie) et Quelimane (Mozambique).
Masque - Congo
Dans le Nord, la traite se fait par Dem Ziber (Soudan) vers Le Caire (Egypte) ou Tripoli (Libye).
En 300 ans de traite, on pense que les chasseurs d’hommes ont capturé et vendu près de 5 millions d’individus. Or les victimes défendaient chèrement leur liberté, on peut donc évaluer leur nombre à quelques dizaines de millions.
Masque
Kifwebe-Songye
Contrairement aux hégémonies Luba-Lunda, en déclin à la fin du XIXe siècle, les Zandé connaissent leur apogée à l’époque de la conquête coloniale. Les Belges, arrivés en 1890 par le Sud, mettent vingt-deux années pour “pacifier“ complètement la région de l’Uelé et n’y parviennent qu’en démembrant systématiquement les grandes chefferies zandé entre 1896 et 1912.

C’est avec les grands explorateurs du XIXe, que les Belges prennent pied au Congo. Stanley explore et annexe pour le compte de Léopold II d’immenses territoires. Ces territoires que le souverain s’est octroyé en nom propre lors de la conférence de Berlin en 1884 –1885, il en fait une gigantesque concession qu’il attribue par lots à des compagnies à charte et dans une bien moindre mesure à des ordres religieux missionnaires (ce qui fera leur fortune). Critiqué au sein de son pays, le souverain pour légitimer son “jardin africain“crée l’Etat Indépendant du Congo (EIC) dont il est le tout puissant chef de l’état. En 1889, il s’attribue toutes les terres vacantes (du moins non exploitées par les compagnies européennes) les peuples qui vivent sur ces territoires se trouvent dépossédés en bloc.
En RDC, on appelle cette période : “le Temps des Exterminations“.
En 1908, devant les récriminations de l’opinion publique belge, qui s’offusque des atrocités commises au Congo, il abandonne la gestion du territoire à la Belgique. Les soldats remplacent les mercenaires, pour les autochtones, rien ne change vraiment. Par contre la nouvelle donne économique, la libéralisation du commerce profite aux compagnies, minières en particulier.
La Première Guerre Mondiale voit les Belges contraints à abandonner leur neutralité. Pour aider les Anglais de Rhodésie aux prises avec les Allemands du Tanganyika, ils mettent sur pied un corps expéditionnaire de 18 000 hommes et 200 000 porteurs et envahissent le Rwanda, le Burundi et le Tanganyika.
Après la guerre, le droit coutumier est codifié et l'Administration renforcée. Les populations sont réparties en ethnies, la colonie divisée en provinces, districts et territoires ou secteurs. L’urbanisation permet de s’affranchir des pouvoirs traditionnels ou de les remplacer par des hommes à la botte. La discrimination raciale est partout.
Construction du Chemin de Fer - Katanga
L'enseignement, presque en totalité confié à des instituts religieux, est limité au primaire, selon l'adage en vigueur «Pas d'élite, pas d'ennuis !». Seule une infime catégorie d' “évolués“ (selon la terminologie en vigueur) a quelques privilèges. Parmi ceux-là, certains reçoivent une carte "d’immatriculé" : le détenteur de cette carte qui est une invention de l’administration coloniale est supposé vivre à "l’européenne", avoir de bonnes moeurs et de bonnes conduites. 217 cartes seront distribuées jusqu’en 1958 pour 13 millions de congolais !
Plus de 100 000 Européens (Belges, Portugais, Grecs) gèrent l'administration et les grands secteurs de l'économie du pays qui entre 1945 et 1960 connaît un réel développement économique. En 1946, quelques syndicats sont autorisés, sous la surveillance étroite de l'Administration.
Initié par les “nouvelles“ Eglises et la situation dans l’ensemble du continent, qui découvre l’africanité et l’indépendance, l’émancipation des populations sonne le glas du paternalisme qui depuis toujours régit les rapports entre Européens et Congolais.
Missionnaire d'Epinal ?
Non, du Congo.
Dans les années 1950, l'opposition anti-coloniale se politise. En 1956 paraît le “Manifeste de Conscience Africaine“, rédigé par un groupe d'«évolués» qui réclame l'indépendance.
En mai 1959, des émeutes éclatent à Léopoldville, les Belges découvrent avec stupéfaction qu’un peuple constitué est né.
Sans aucune préparation, ils lancent le pays à marche forcée vers l’indépendance. Du côté congolais, les rivalités sont nombreuses, exacerbées par la politique ethnique mise en place par l’administration coloniale et la disparité des richesses sur le territoire. Mais les tenants d’un Congo et d’un peuple uni sortent vainqueur de la confrontation. (Carte Régions et Langues du Congo)

Le 30 juin 1960, l’indépendance est effective.
Le Président est Joseph Kasavubu, un homme de compromis, et son Premier ministre le très populaire et brillant Patrice Emery Lumumba.
Très vite les deux hommes doivent faire face à la rébellion de la Force Publique, cette armée mise en place par les belges, refuse de continuer à être commandés uniquement par des officiers blancs, aucun cadre n’est noir. Pour désamorcer la crise Lumumba nomme un ami et homme de confiance au rang de colonel et de chef d’Etat Major : Joseph Désiré Mobutu.
Patrice LUMUMBA
1925 - 1961
Puis c’est le Katanga qui fait sécession, mené par le rival de toujours Moïse Tshombé et en sous-main par les compagnies européennes qui veulent conserver leurs prérogatives.
Lumumba avec ses idées progressistes fait peur à l’ensemble des ex-puissances coloniales. Ils le taxent de marxisme pour mieux justifier son élimination. La coalition anti-Lumumba allie les Belges à un nouveau venu sur la scène congolaise, la CIA.
Tschombé fait arrêter, torturer puis exécuter Lumumba avec leurs appuis et leurs aides. Tshombé est nommé Premier Ministre, mais ces évènements vont favoriser l’opportunisme d’un autre homme : le colonel Mobutu qui avec l’appui de la CIA forme et finance la nouvelle armée congolaise.
La sécession katangaise nécessite une intervention internationale, la première des casques bleus de l’ONU sur le sol d’Afrique.
En 1964, le problème katangais est réglé.
Parallèlement, en 1963, les tenants de Lumumba lancent une guerre révolutionnaire dans le Kwilu. Parmi eux, Laurent-Désiré Kabila et durant quelques jours un observateur mythique : Che Guevara.
El Che, après sa première rencontre avec Kabila, le qualifie d’immature, coureur de jupon et sans aucune culture politique, et ne lui accorde aucune confiance pour mener a bien une révolution.

Mobutu oeuvre dans l’ombre, en octobre 1965, Tshombé est écarté du pouvoir puis contraint à l’exil puis c’est le tour du Président Kasavabu. le 24 novembre 1965, Mobutu s'empare du pouvoir par un coup d'État et se proclame président de la République du Congo. Il suspend la constitution, dissous le Parlement.
Le 30 juin 1966, la capitale, Léopoldville, changea de nom pour devenir Kinshasa. En 1967 Mobutu institue un parti unique, le MPR (Mouvement populaire de la révolution).
Le 27 octobre 1971, la République du Congo est morte, Vive la République du Zaïre.
En 1972, instituant la politique de l'«authenticité» Mobutu décrète l'africanisation de tous les noms d'origine européenne (toponymes et état civil). Joseph-Désiré donne l'exemple, et se gratifie lui-même du, joli mais un peu long, nom de Sese Seko Kuku Ngebendu wa za Banga (Intrépide guerrier terreur des léopards). D’où la célèbre toque de la terreur sus-nommée.
En 1974, la zaïrisation conduit à la nationalisation des grandes compagnies étrangères. Les profits qu’en tire Mobutu et ses proches sont énormes, le peuple lui n’est pas convié aux festivités. Le régime tient grâce au “mal zaïrois“ : népotisme, corruption généralisée et détournement des richesses. Avec la bénédiction d’un nouvel et puissant allié : La France.
El Che au Congo
1965
L’effondrement du bloc communiste, en 1990, change la donne en Afrique. Les USA ne soutiennent plus la guérilla angolaise et démantèlent leurs bases au Congo, les gisements du Katanga perdent leurs intérêts stratégiques. Le peuple revendique plus de démocratie et plus de liberté. La répression est terrible, la débâcle s’annonce. Un Premier ministre d’opposition est nommé Etienne Tshisekedi, mais l’antagonisme avec Mobutu, arc bouté sur ses prérogatives et son armée, annihile toute avancée constructive. Tshisekedi est limogé en 1993.
Le chaos devient total, partout se rallume les feux de la haine inter-ethniques les massacres se multiplient.
La situation des pays voisins n’arrange rien. En 1994, dans des conditions dramatiques, un million de réfugiés Hutus affluent dans l’est du pays depuis le Rwanda voisin. Ils fuient la répression des Tutsis qui ont pris le pouvoir après les massacres de Tutsis perpétrés par les Hutus eux-mêmes.
En 1996, appuyées par le Rwanda et l’Ouganda, les troupes de l'Alliance des forces démocratiques du Congo-Zaïre (AFDL) de Laurent Désiré Kabila, dévastent les camps de réfugiés Hutus avant de conquérir une à une les villes et provinces du Zaïre.
Le 17 mai 1997, Kabila qui se fait appeler "Mzee", terme swahili exprimant le respect envers les aînés, entre à Kinshasa. Il se proclame Chef de l'État, se fait attribuer les «pouvoirs suprêmes» en matière de défense, de législatif et d'exécutif et rebaptise le pays : République Démocratique du Congo.
Sese Seko Kuku Ngebendu wa za Banga
1930 - 1997
Encombré par ses alliés qui veulent leur part du gâteau, en 1998, Kabila se tourne vers l’Angola et le Zimbabwe pour réduire la rébellion des Banyamulenges (Tutsis d'origine rwandaise installés dans l'est du Zaïre et soutenus comme tels par les gouvernements Tutsis du Rwanda et d’Ouganda), au Kasaï hors de ses frontières. Le jeu est en place, le Congo est un pays potentiellement riche les chiens sont lâchés tous veulent en croquer.
Après un an de complet chaos, le 18 avril 1999, le Président Ougandais, Yoweri Kaguta Museveni, un des rares sages de la région (à ses heures), signe avec Kabila un cessez-le feu, un protocole de retrait de ses troupes et de déploiement d’une force africaine d’interposition. Le 10 juillet, l’accord est signé par tous les pays impliqués militairement sur le terrain.
Mais les politiques n’ont pas toujours la main sur leurs officiers supérieurs qui trouvent au Congo matière à s’enrichir. Les “war- lords“ du Congo n’ont pas dit leurs derniers mots.
Dès Août 1999, les Nations Unies dépêchent sur place les premiers observateurs. La MONUC (Mission de l'Organisation des Nations Unies au Congo) voit ses effectifs, comme ses objectifs variés en fonction de la situation et des différentes résolutions. Sous son mandat, la France prend la tête d'une force européenne destinée à sécuriser les régions les plus touchées. Le Chaos reste total.
En 2000, les combats reprennent sur quasiment tous les fronts.
Laurent-Désiré Kabila est assassiné par balles dans son bureau le 16 janvier 2001.
Laurent Désiré
KABILA
1939 - 2001
Joseph Kabila, son fils, prend immédiatement la relève et devient le quatrième président congolais. Très jeune et inexpérimenté, son futur et celui de son pays ne sont pas sans risque. Les puissants parrains aux dents longues de la région ont toujours très faim.
L’Est du pays reste en proie à une instabilité chronique. Le bilan est lourd, très lourd. En 2003, un rapport de la commission des droits de l’homme de l’UN mentionne le chiffre effroyable de 3,2 millions de morts.

En 2003 toujours, après les accords de Pretoria, adoption de la Constitution de la Transition et formation d’un Gouvernement de transition avec un président Joseph Kabila et plus de Premier ministre, mais 4 vice-présidents aux fonctions bien définies mais qui sont les chefs des factions qui se disputent pour le pouvoir.

Le 18 février 2006, Joseph Kabila promulgue la nouvelle constitution, adoptée par référendum puis validée par la Cour Suprême. Après deux années de régime de transition de nouvelles élections sont prévues le 30 juillet 2006.

Joseph KABILA
1970 ou 1973 ?
Joseph Kabila se présente bien sûr, mais aussi 32 autres candidats parmi lesquels Guy-Patrice Lumumba un des cinq fils de Patrice Lumumba. Guy-Patrice Lumumba affirme vouloir rassembler derrière sa candidature ceux qui se réclament de la pensée politique de son père. Pour lui la RD Congo doit se réapproprier ses richesses naturelles et nationaliser. Fortement soutenu par la diaspora congolaise et vierge de tous crimes de sang ou économique, le candidat se place au-dessus des partis.

1500 soldats européens supplémentaires seront déployés pour renforcer la MONUC qui est chargée de la mission de sécurisation des élections
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Une lueur d'espoir au coeur des ténébres, après plus de deux siècles d’oppression, le peuple congolais mérite de vivre autre chose que l’horreur au quotidien.

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