Capitale : Port Louis

Monnaie :
Maurician Rupee

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A l’origine utilisée comme mouillage sur la route des Indes par les navigateurs hollandais et français entre 1600 et 1700, la rade de Port-Nord-Ouest n'est fréquentée que l'été en raison de la direction des vents dominants.

En 1715, le capitaine français Dufresne d’Arsel prend possession de l’île Maurice au nom du roi Louis XV. En son hommage, il baptise la rade et sa bourgade, Port-Louis.

Situé, comme son premier nom l’indique, sur la côte Nord-Ouest de l’île, le port est adossé à une chaîne de montagnes, aux pieds du Pieter-Both (823 m) et de La Montagne du Pouce (812m).
Port-Louis en 1848
La ville prend réellement son essor quand Bertrand François Mahé de La Bourdonnais est nommé, en 1735, Gouverneur Général des Mascareignes par la Compagnie française des Indes. Les Mascareignes regroupent l’île de France (Maurice) et l’île Bourbon (La Réunion) mais aussi l'île Rodrigues et les îlots Agalega et Cargado. Voir carte Mascareignes.
Sous son impulsion, le port construit sur une zone marécageuse devient le plus important de l’île et la grande base navale française de la région. Mais son ambition ne s’arrête pas à cet aspect logistique. Il veut faire de Port-Louis le centre administratif de l’archipel et planifie l’ensemble du projet. Bâtiments administratifs et militaires, rues, canaux, aqueducs, mais aussi hôpitaux, écoles, entrepôts et même une imprimerie, un chantier naval et une manufacture de poudre à canon.
Tout ce qui peut servir à la vie de la petite colonie et en renforce la rentabilité pour la Compagnie française des Indes qui le mandate, le gouverneur le met en chantier. Rarement, un homme est à ce point pleinement associé à la naissance d’une cité, aussi n’est-il pas surprenant que sa statue trône toujours sur la Place d’Armes au cœur de l’ancienne ville. Une place où s’élève l’Hôtel du Gouvernement de style colonial français devant lequel la statue de la Reine Victoria rappelle que Maurice à appartenu au grand empire britannique de 1810 à 1968.
Des Britanniques à qui l’on doit l’industrialisation de la zone et la construction, en 1812, du “Champ de Mars“, l’hippodrome de Port-Louis, qui est à l’origine et attise la passion des Mauriciens pour les courses ; et celle en 1828, du marché appelé ici le “Grand Bazar“ où l’on venait initialement en barque parce que construit sur un marécage.
Bertrand François Mahé de La Bourdonnais
(1699 - 1753)
La mosquée Jummah édifiée en 1852, rappelle la présence, ancienne, de la communauté indienne musulmane sur l’île.
Le port perd singulièrement de son intérêt avec l’ouverture du canal de Suez en 1869, le trafic vers l’Orient et l’Extrême-Orient se déplaçant vers le nord de l’Océan Indien. Il retrouve une activité significative lors du conflit Israëlo-Egyptien quand, suite à la guerre des Six Jours, des navires coulés interdisent toute navigation dans le canal de 1967 à 1975.
Depuis, Port-Louis, sa raffinerie et ses usines chimiques ou agro-alimentaires, reste l’un des plus actifs parmi les petits ports de l’Océan Indien.
Elevée au statut de cité en 1964, Port-Louis est aujourd’hui peuplée par plus de 150 000 habitants. La petite ville coloniale s’est, en trente ans, métamorphosée en un Hong Kong miniature. Principal centre économique du pays, c’est une véritable ruche où l’activité trépidante ne cesse qu’avec la tombée de la nuit.
Port-Louis, l'hippodrome.
Port-Louis - Vue Générale et détail sur une architecture moderne
Les trois îles principales de l’archipel des Mascareignes sont alignées sur une faille de la croûte terrestre, en dehors de toute plate-forme continentale. Ce sont des îles volcaniques. La plus petite et la plus ancienne Rodrigues a déjà largement subi le processus d’érosion alors que la Réunion, la plus jeune, possède un volcan encore en intense activité, le Piton de la Fournaise.
Histoire de Maurice
Les navigateurs arabes sont, dès le Moyen-Âge, les premiers à faire mention de cet archipel inhabité de l’Océan Indien que le navigateur Suhliman nomme Tirakka. Une carte, dressée en 1153 par le géographe arabe Al Sharif Al-Idrissi, indique clairement les trois îles des Mascareignes, qu’il nomme Diva Mashriq, (l’île de l’est, Rodrigues), Diva harab (l’île déserte ou carrée, Maurice) et Diva Maghrebin (l’île de l’ouest, la Réunion) décrite comme une montagne de feu au milieu de l’océan. Une interrogation demeure quant à l’interchangeabilité des noms arabes de Rodrigues et Maurice.
Il semble vraisemblable que les navigateurs Malais ou Indonésiens en route pour Madagascar aient également eu connaissance de ses îles.
Les Portugais, qui ont appris leur existence des marchands arabes de la côte swahili, découvrent à leur tour l’archipel. Le navigateur Alphonso de Albuquerque en fait une première description sommaire en 1502. la même année le cartographe Alberto Cantino reproduit une carte musulmane et dessine la première carte européenne mentionnant ces îles. Il transforme leurs noms en Dina Mozare, Dina Arobi et Dina Margabim ou Marcobim
Aux alentours de 1507, Diego Fernandez Pereira et Tristan da Cunha croisent à leur tour dans ces parages.
En 1511, Domingo Fernandez est le premier portugais à débarquer sur Maurice qu’il baptise Ilha do cirne, l’île aux cygnes.
Le nom de Mascarenhas (Mascareignes) désigne l’archipel sur les cartes en hommage à Pedro Mascarenhas qui localise, en 1512, la Réunion et la baptise Santa Appolonia.
En 1528, c’est Diego Rodrigues qui à son tour découvre l’île qui porte son nom. Si leurs navires y font de fréquentes escales de ravitaillement sur la route des Indes, les Portugais n’établissent ni comptoir, ni colonie sur ces îles qui restent désertes.

En 1598, le vice amiral hollandais Wybrandt Van Waërwijick prend possession de l’île et la rebaptise Mauritius en l’honneur de leur souverain : Maurits van Nassau, prince d’Orange. Heyndrick Dirrecksen Jolinck, membre de l’expédition fait mention dans son journal d’une épave de dhow arabe trouvé sur le rivage. 40 ans plus tard, en 1638, avec l’idée de rentabiliser une colonie qui serait également une escale de ravitaillement sur la Route des Indes, arrivent les premiers colons hollandais. Cette première expérience est un échec, en 1658 tout le monde rembarque. En 1664, nouvelle tentative, les colons et leurs esclaves (essentiellement Malgaches ou Indonésiens) exploitent (et détruisent) les forêts d’ébène, développent la culture de la canne à sucre et introduisent de nombreux animaux domestiques. Le célèbre Dodo, oiseau endémique et emblème de Maurice, bien trop placide et dont la chair ravie les estomacs hollandais ne résiste pas à la prédation et disparaît définitivement. En 1710, les Hollandais désertent Mauritius en abandonnant la plupart leurs esclaves.
En 1715, la France, qui depuis quelque temps déjà a des vues sur l’archipel, débarque en la personne de Guillaume Dufresne d'Arsel qui, venant de l’île Bourbon (la Réunion), lui donne "suivant l'instruction de Sa Majesté le nom d'Isle de France". En 1722, arrive un premier contingent de soldats, de colons, de femmes et d'enfants.
Dès le début de la colonisation des Mascareignes par la France, l'esclavage est couramment pratiqué, voire encouragé, par la Compagnie françaises des Indes, crée en 1719, qui a le monopole du commerce dans l’archipel y compris celui de la traite des esclaves. En 1725, la traite des esclaves devient libre moyennant le paiement d'un droit.
En 1735, la nomination au poste de gouverneur des Mascareignes de Bertrand François Mahé de La Bourdonnais va donner à la colonisation de l’île une nouvelle orientation.
Rade de Port-Louis fin XIXe
Il fait de Port-Louis, une véritable ville et même une capitale, de sa rade un port important pour la flotte militaire et commerciale, développe l’agriculture, crée les premières raffineries sucrières, construit un réseau routier. Les besoins en main-d’oeuvre sont, bien entendu, assurés par l’esclavage.

En métropole, pendant la révolution, Monneron député de l’île est le seul représentant d'une colonie à esclaves à prendre parti avec les Amis des Noirs contre les députés des Antilles françaises. Aussi quand Robespierre lance l'anathème fameux "Périssent les colonies plutôt qu'un principe", il prend la peine d'en excepter l'Isle de France. La Convention abolit l'esclavage, en 1794, pour toutes les dépendances de la France, mais les grands propriétaires rechignent et la loi n’est pas appliquée. En 1802 Napoléon rétablit l'esclavage et la traite à la demande de sa femme Joséphine de Beauharnais, créole des Antilles, qui appuie les revendications des planteurs.
La fin du XVIIIe et le début du XIXe siècle sont marqués dans l’Océan Indien par de nombreuses batailles navales entre Français et Britanniques. Ces derniers veulent à tout prix la maîtrise complète de la route des Indes et l’île de France devient un enjeu stratégique capital.
Dès 1794, un premier blocus anglais est repoussé par la flotte française basée à Port-Louis. Les Français jouent ensuite une carte où ils excellent, la guerre de course. Les navires corsaires font des ravages sous le commandement des Surcouf, Montaudevert, Lemême, Dutertre, Bazin, etc.
Bertrand François Mahé
de La Bourdonnais
(1699 - 1753)
Excédés, les Britanniques décident la conquête pure et simple de l’archipel. Un corps expéditionnaire est envoyé, Rodrigues est prise en 1809, c’est là que les Anglais rassemblent les 10000 hommes qui vont conquérir l’ensemble des Mascareignes. L’île Bourbon tombe le 7 juillet 1810. L’île de France résiste au premier assaut, c’est la bataille de Grand-Port, la seule victoire navale napoléonienne. Mais les Anglais débarquent dans le nord de l’île, largement inférieur en nombre les Français offrent leur reddition le 3 décembre 1810. Les Mascareignes sont anglaises. L’île de France est aussitôt rebaptisée Mauritius (Maurice). Robert Farquhar administre les îles, la traite est interdite, mais l'esclavage maintenu.
Marquant la fin de l’épopée napoléonienne, en 1815, le traité de Paris rétrocède La Réunion, peu utile d’un point de vue maritime, mais les Britanniques conservent Maurice, Rodrigues et Les Seychelles.
Champ de canne à sucre
Maurice va appliquer durant un siècle et demi la politique législative, socio-économique et culturelle dictée par Londres. Entre 1826 et 1828, la "Commission of Eastern Enquiry" visite l'île et recommande d'instaurer "la manière de penser et de sentir anglaise". Si l’anglais est enseigné dans les écoles et sert à la rédaction des textes législatifs, en revanche par libéralisme, ou plus certainement en l’absence d'immigration massive de colons anglais, les Britanniques acceptent le maintien des traditions et des lois françaises. La langue française et le Code Napoléon sont aujourd'hui encore, toujours en vigueur.

En 1835, l’abolition de l’esclavage contraint la colonie à importer de la main-d’oeuvre, c’est une autre colonie du grand empire britannique, l’Inde, qui va la fournir. En 25 ans, la moitié de la population de l’île est d’origine indienne. L’hindouisme et l’Islam deviennent les religions les plus pratiquées.
L'industrie sucrière se développe intensivement et entraîne la prospérité économique de l’île.
A la fin du XIXe, les Indiens constituent la majorité de la population et réclament davantage de droits au plan politique. En visite sur l’île en 1901, le Mahatma Gandhi (1867-1948) qui réside à Durban en Afrique du Sud soutient la communauté dans son combat pour l’obtention de droits civiques.

En 1936, le docteur Maurice Curé fonde le Parti Travailliste en lutte pour les droits des ouvriers.

En 1947 la suppression du suffrage censitaire offre à tous les Mauriciens sachant signer la possibilité de voter. Le Parti Travailliste remporte les premières élections législatives en 1948. Le communalisme est inscrit dans la Constitution.
Un communalisme, dont on peut abusivement dire qu’il instaure une société de caste, qui impose la mention d’appartenance ethnique ou religieuse sur les papiers d’identité. Chinois, créole, blanc, métis ou encore hindou ou musulman cette distinction reste l’un des principaux maux qui frappe aujourd’hui encore la petite république. Des critères, qui pris généralement, se traduisent dans les faits par une catégorisation de la fonction. Aux Indiens, Hindou ou Musulman, le commerce, les fonctions politiques ou administratives. Aux Blancs, propriétaires terriens, le contrôle de la majeure partie de l’appareil économique et financier. Tandis que les Chinois travaillent dans l’industrie pour des salaires souvent ridiculement bas, alors que les Créoles, un tiers de la population, occupent les emplois subalternes, vivent dans des ghettos et subissent de plein fouet le chômage et la misère. Une situation qui exacerbe fréquemment les tensions raciales.

En 1959, le Parti Travailliste (Labour) et son leader, Seewoosagur Ramgoolam, arrivent au pouvoir. Sous son gouvernement, les infrastructures routières et des barrages sont construits, le port de commerce de Port-Louis modernisé. Dans un même temps, le Labour travaille pour obtenir l’autonomie de la colonie.
En septembre 1965, la Conférence Constitutionelle de Londres, accorde l'indépendance à l'île Maurice et ses dépendances (l'île Rodrigues et les îlots Agalega et Cargado) dans le cadre du Commonwealth et reconnaît la souveraineté du gouvernement de Sir Seewoosagur Ramgoolam, souvent considéré comme le "Père de la nation".
La constitution est calquée sur le modèle britannique, le pouvoir exécutif est confié au Premier ministre, son gouvernement compte 25 ministres.
Le Parlement, composé de 60 députés, représente plusieurs partis politiques et détient le pouvoir législatif. C’est lui qui élit le président de la République qui a une fonction purement protocolaire.
Les élections ont lieu tous les 5 ans.
Le suffrage universel est institué en 1967, les législatives de juillet se déroulent dans un climat de tensions communautaires et de violences.
La coalition de partis indépendantistes récolte 56% des suffrages.
En janvier 1968, des émeutes éclatent, on compte vingt morts, des dizaines de disparus et une centaine de blessés.
C’est dans un climat de guerre civile larvée que le12 mars 1968, l'indépendance est proclamée.
A la même époque, de nombreux Franco-Mauriciens quittent le pays, pour s’installer en Rhodésie, en Afrique du Sud et principalement en Australie.
Sir Seewoosagur Ramgoolam
(1900 - 1985)
Une fracture se dessine entre la caste politique et le peuple mauricien.
D’autant que pour sauver une économie en perdition, le gouvernement décide d’appliquer un plan d’ajustement structurel, quasi imposé par Sa Majesté le FMI.
Révolté par la misère qui règne dans le pays, la population vote en masse, en 1970 lors de législatives partielles et en 71 pour les municipales, pour le Mouvement Militant Mauricien (M.M.M.). Dans son programme, cette coalition qui regroupe les partis d’opposition, vilipende les différences raciales pour instaurer la lutte des classes.
Ses représentants subissent les foudres de la répression menée par l’oligarchie en place.
En 1979, un important mouvement de grève dans l’industrie sucrière trouve un relais politique dans Lalit de Klas, un mouvement trotskyste naît au sein du M.M.M.
Fait exceptionnel dans l’histoire des démocraties, les législatives de 1982 se soldent par un parlement sans opposition. Le M.M.M. remporte la totalité des 60 sièges.
Aneerood Jugnauth devint premier ministre et forme, en 1983, le Mouvement Militant Socialiste.
Maurice pluri-ethnique
Les élections de 1987, confirment cette prééminence. Mais l’usure du pouvoir, les luttes internes entre les différentes factions et l’adhésion plus ou moins revendiquée aux thèses politiques et économiques du régime antérieur minent la coalition.
Le 12 mars 1992, l'île Maurice devient une République au sein du Commonwealth et reprend pour devise "Stella clavisque mare indici" : L'étoile et la clé de la mer des Indes.
En 1995, les élections voient le retour d’une coalition conservatrice, avec à sa tête Navin Ramgoolam. Une coalition qui se fait fort de représenter et défendre les intérêts de la population d'origine indienne (68% de la population).
L’économie du pays basée sur l’exportation du sucre, les produits de la zone franche et le tourisme, voit à partir de 1992 le développement du secteur off-shore qui accueille les holdings financières internationales et transforme Maurice en paradis fiscal.
En février 1999, le pays connaît les plus graves émeutes depuis l’indépendance. L’incarcération puis le décès, inexpliqué, en détention, d’un chantre de l’identité multiculturelle mauricienne, Joseph Réginald Topize dit Kaya, un chanteur de séga (musique mauricienne, mélange de traditionnel et de reggae, avec une forte tradition de revendications culturelles et politiques- voir liens utiles pour en savoir plus) met le feu aux poudres. L’île se couvre de barricades, le ras-le-bol de la communauté créole exprime ainsi un sentiment d'injustice sociale, trop longtemps passé sous silence. La répression est sanglante, les forces de police tirent sur la foule. L’escalade, l’affrontement généralisé opposant les communautés créoles et hindoues est évité de justesse.
Kaya
(1960 - 1999)
En septembre 2000, la sanction des urnes est sans appel.
Les législatives sont remportées par la coalition M.S.M./M.M.M. de Sir Anerood Jugnauth et Paul-Raymond Berenger (50 des 70 sièges). Jugnauth retrouve sa place de Premier ministre. Le nouveau gouvernement engage des réformes importantes : constitutionnelles (renforcement des pouvoirs présidentiels), et structurelles (enseignement, nouvelles technologies, industrie sucrière). Mais le système communaliste reste de mise, sensible dans le recrutement des responsables de l'appareil d'Etat et renforçant le clientélisme, à tous les niveaux dans le secteur privé. Le M.M.M. qui luttait contre cette plaie, joue à son tour le triste jeu des combinaisons ethno-politiques.
Les lois sur l'autonomie interne maximale de Rodrigues sont votées le 20 novembre 2001. Inscrite dans la constitution mauricienne l’autonomie prévoit également la création d’un système de gouvernement décentralisé dans la petite île avec une assemblée régionale de 18 membres et un exécutif dirigé par un commissaire principal. Rodrigues, située à 560 km au nord-est de Maurice, compte 35.000 habitants pour une superficie de 110 km2. La population vit essentiellement de l'agriculture et de la pêche, et l'industrie touristique commence à s’y développer.
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Paul-Raymond Berenger succède en 2003 au Premier ministre Anerood Jugnauth qui, lui, devient président de la République.
L'opposition (parti travailliste), cantonnée dans une opposition systématique, entretient et stigmatise l'inquiétude qu'inspire, à la communauté indienne, l'accession de Bérenger (franco-mauricien) au poste de Premier Ministre. Un poste qui depuis l'indépendance est réservé à la caste hindoue Vaish...
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Sir Anerood Jugnauth
(1930 - )

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